• Pour notre santé

  • Être vegan, c’est limiter les risques d’être en mauvaise santé

    CONSOMMER DES PRODUITS ANIMAUX

    MET VOTRE SANTÉ EN DANGER !

    Nous allons l’écarter tout de suite : il est certainement possible de manger sainement tout en ayant un régime qui contient quelques produits animaux. Le végétalisme ne nous garantit pas la bonne santé. Cependant, un régime végétalien peut vous aider à éliminer des produits alimentaires malsains et réduire le risque de maladies cardiovasculaires et certains types de cancer.

     

    Alors que l’obésité touche actuellement deux Américains et un Français sur dix, que progressent le diabète, les cancers et les maladies cardio-vasculaires, les facteurs environnementaux ainsi que la consommation excessive de viande sont de plus en plus montrés du doigt par la communauté scientifique. Charcuteries aux nitrates et conservateurs, hamburgers et croquettes panées proposés par la restauration rapide, viandes grillées saturées de graisse, ou chimiquement transformées, sont autant de dangers pour votre santé !

     

    En un siècle les occidentaux ont triplé leur consommation de produits animaux. Un européen consomme en moyenne 77,3 kg à 90,3 kg de viande par an, pour 66 kg par an pour un français [4].
    Actuellement dans nos assiettes : trop de graisses, de sucre, de sel, mais assurément pas assez de végétaux…

    Or, d’un point de vue anatomique, l’être humain se rapproche davantage des herbivores que des carnivores. Alors que son système digestif s’épuise à digérer la viande, son intestin, trop long, la garde plus de temps qu’il ne faudrait dans son organisme, entraînant un processus de macération potentiellement infectieuse.

    Les industries de la viande et du lait, puissantes dans nos pays, participent au financement des études alimentaires menées par les organismes d’état pour que vous ne sachiez pas et continuiez de consommer ces produits.

     

    En chiffres, des études récentes montrent qu’adopter un régime végétarien, mieux encore végétalien, pourrait réduire de moitié les maladies cardio-vasculaires et diminuer de 40% le risque d’être atteint de certains cancers [1][2]. Qu’un consommateur de viande a 9 fois plus de risques qu’un végétalien d’être atteint d’obésité [3]. Alors qu’un végétarien vit en moyenne 9% plus longtemps qu’une personne consommant des produits animaux, un végétalien vit lui 13% plus longtemps.

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    Maladies cardio-vasculaires

    La consommation fréquente de viande nuit au bon fonctionnement du cœur et des artères en favorisant le mauvais cholestérol.

    La présence en abondance dans la viande de la bactérie l-carnitine augmente les taux d’excrétion d’azote dans le sang, ce qui modifie le métabolisme du cholestérol et ralentit son élimination. Il s’accumule alors sur les parois des artères et favorise leur durcissement ou athérosclérose. Le cholestérol n’est présent que dans les produits animaux… totalement exclu du régime végétalien. L'alimentation végétale, en fait baisser les taux [8]. Certains chercheurs affirment même qu’une alimentation excluant la viande serait aussi efficace que les médicaments dans la diminution du LDL cholestérol, souvent appelé « mauvais cholestérol », des triglycérides et risques de maladies cardio-vasculaires [9].

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    Diabète

    Le diabète de type 2 peut être prévenu et même inversé par un régime végétalien, riche en fibres, en végétaux, en graines et en légumineuses. [10].

     

    De nombreuses études démontrent qu’une alimentation végétalienne, riche en fibres et en aliments à indice glycémique bas est le meilleur moyen de diminuer le taux de sucre dans le sang, ainsi que les graisses, qui ne font qu’aggraver le risque de devenir cardiaque pour les personnes diabétiques [11].

    Un régime végétal leur est idéalement conseillé.

    Cancer

    L'Association des Praticiens de Santé pour une Médecine Responsable, qui rassemble près de 5.000 médecins, dévoile sur son site les résultats de nombreuses études qui établissent un lien direct entre la consommation de viande et de produits laitiers et certains cancers (côlon, prostate, sein, œsophage, gros intestin, vessie).

    A l’inverse d’une alimentation riche en végétaux, céréales, légumineuses et fruits, sources d’antioxydants (bêta-carotène, lycopènes), d’acides gras insaturés (Oméga 3), et de molécules phyto-chimiques, qui exercent un effet protecteur contre le cancer, une diète riche en viande et produits laitiers, qui contient de nombreux acides gras saturés et très peu de fibres, serait par nature carcinogène.
     

    On constate ainsi que les cancers du sein et de la prostate sont moins fréquents dans les pays à forte consommation végétale. Ceci est particulièrement frappant pour les pays asiatiques. Leurs populations, lorsqu’elles adoptent un régime occidental carné, rejoignent les taux d’affection de celles qui le pratiquent depuis des générations. L’alimentation serait donc un facteur déterminant dans le risque de développer un cancer, au-delà des facteurs génétiques ou géographiques.
     

    La consommation fréquente de viande a également pour effet l’accumulation dans l’organisme d’hormones, d’antibiotiques, et de produits chimiques, inoculés aux animaux dans les élevages industriels. Les insecticides contenus par la viande sont aujourd’hui douze fois supérieurs à ceux retrouvés dans les céréales, avec les effets, à moyen ou long terme, que nous pouvons craindre sur la santé humaine.
     

    Le lait ne serait pas non plus étranger au développement de certains cancers. Selon Henri Joyeux, ancien cancérologue et professeur de chirurgie digestive de la faculté de médecine de Montpellier : « Un cancer sur deux est lié à de mauvaises habitudes alimentaires » et « En ce qui concerne le lait, l’une des sources d’inquiétude est la présence de facteurs de croissance ».
     

    Ces molécules produites par les vaches sont destinées à nourrir leurs veaux tout en leur assurant une bonne croissance ainsi que la prise d’une centaine de kilos en quelques mois… Elles ne répondent à aucun besoin chez l’homme mais peuvent se révéler nocives pour son organisme qu’elles forcent à un processus de multiplication cellulaire rapide et délétère dans le développement de cancers [7].
     

    Manger du poisson n’est pas moins préjudiciable à la santé humaine. Ses chairs absorbent les polluants marins, métaux lourds, PCB, mercure, dioxines, et pesticides divers. Les nutriments bénéfiques que nous lui reconnaissons (Omégas 3) peuvent être facilement remplacés dans le cadre d’un régime végétalien par les oléagineux (noix) et huiles végétales (colza, lin…) qui en sont riches.

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    « Les fruits et légumes sont particulièrement riches en substances antioxydantes qui protègent l’organisme des dégâts des radicaux libres.

    D’un autre côté, on sait que la viande rouge, riche en graisses saturées, augmente l’excrétion d’acides biliaires qui à leur tour produisent des substances susceptibles d’encourager la croissance des tumeurs » [5].

    “Il a été estimé que le risque de cancer colorectal est augmenté de 29 % par portion de 100g de viande rouge consommée par jour et de 21 % par portion de 50g de charcuterie consommée par jour » [6].

    Les méfaits du lait et des produits laitiers

    Alors qu’une vache ne peut naturellement produire que 14 litres de lait par jour en moyenne, une hormone de croissance, développée par la multinationale Monsanto, permet aujourd’hui d’augmenter ce volume jusqu’à 50 litres. L’injection de cette hormone, désormais courante aux USA, a conduit, par la manipulation génétique, à la création d’une nouvelle espèce de vache, aux pattes plus longues, afin de leur permettre de supporter des pis devenus très gros et surtout douloureux.

    Il est désormais avéré que cette hormone favorise chez l’homme le développement de cancers lymphatiques. Alors qu’ils étaient très rares, ceux-ci n’ont fait qu’augmenter, depuis 1994, année d’autorisation de mise sur le marché aux USA de l’hormone.

    Épuisées par l’activité intensive qui leur est imposée, les vaches qui devraient vivre jusqu’à 20 ans sont conduites à l’abattoir à l’âge d’à peine… 7 à 8 ans. Leurs organismes fragiles, pour prévenir des nombreuses infections auxquelles elles sont sujettes le temps de leurs courtes vies, sont soumis à de très fortes doses d’antibiotiques. Leur taux dans le lait est 100 fois plus élevé qu’il y a 25 ans.

    Les vaches à lait sont des vaches malades. Aux USA, 80% d’entre elles souffrent de leucémie.

     

    Les protéines de lait sont à 80% composées de Caséine, une colle puissante utilisée en ameublement ou pour appliquer les étiquettes sur les bouteilles… Reçue par le corps humain comme un corps étranger, elle le force à tenter de la rejeter, par la fabrication d’histamine qui est la cause de nombreuses inflammations (maladies en « ite » telles la bronchite, la sinusite, l’otite etc).

    Contrairement aux messages véhiculés par l’industrie, le lait ne participe pas à l’amélioration des réserves de calcium, ni à la solidité du squelette. Un régime riche en protéines animales augmente la perte de calcium pour le corps. Inversement, consommer beaucoup de fruits et de légumes (en particulier les légumes verts, les choux et les fruits secs) contribue à le maintenir dans les os.

    1 litre d’eau minérale = 100 à 600 mg de calcium - 100 g de brocoli = 50 mg de calcium

     

    L’être humain est le seul mammifère qui continue de boire du lait à l’âge adulte alors qu’il ne répond à aucun de ses besoins physiologiques et contribue à détériorer sa santé.

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    Pour en savoir plus, consultez notre dossier :

    L’impact du lait sur notre santé

    L’élevage intensif, qui recourt massivement aux antibiotiques, produit une viande porteuse de maladies et favorise le développement de bactéries, telles que la Salmonelle et l’E-coli, contre lesquelles notre médecine ne connaît pas de traitement.

    Le confinement d’animaux bien trop nombreux, leur croissance souhaitée rapide, ainsi que leur patrimoine génétique appauvri par les inséminations artificielles répétées, les rendent de plus en plus vulnérables aux virus et affections grippales, ce qui justifie pour les éleveurs et industriels l’injection de médicaments chaque jour plus nombreux.

    Un rapport de la FAO indique que « Les trois quarts des nouveaux pathogènes ayant affecté les humains dans les dix dernières années proviennent des animaux ou des produits animaux » [12].
     

    L’usage à grande échelle des antibiotiques entraîne de nouvelles résistances des organismes animaux et humains qui les consomment aux attaques microbiennes ainsi que l’apparition de nouvelles maladies résistantes à tous les traitements mis au point par notre médecine moderne [13].

    L’antibiorésistance cause aujourd’hui 700.000 décès dans le monde par an dont 50.000 en Europe et aux USA [14].

    Renoncer à consommer de la viande serait une conduite appropriée pour faire face à ce phénomène et un enjeu majeur de santé pour les générations qui viennent.

    L’antibiorésistance

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  • Végétaliser son alimentation

    Manger végétalien est un moyen efficace de préserver sa santé et de se protéger des pathologies les plus meurtrières de nos civilisations. Ce régime qui exclut la viande, le poisson, la volaille, les œufs et les produits laitiers, en plus d’être délicieux et sain, n’est pas difficile à adopter. Il répond à l’ensemble de nos besoins alimentaires en vitamines, protéines et fer (légumes frais, céréales…), ainsi qu’en calcium (haricots, lentilles, tofu, noix, légumes à feuilles vertes…) à tous les âges de la vie.

    L’association Américaine de Diététique, qui compte près de 70.000 professionnels des métiers de la santé, a publié un rapport basé sur plus de 200 études qui concluent sur le fait que « Les alimentations végétariennes planifiées de manière appropriée, y compris l’alimentation végétalienne, sont bonnes pour la santé, représentent une nutrition adéquate, et apportent des bienfaits pour la santé, pour la prévention et le traitement de certaines maladies. Les alimentations végétariennes sont appropriées durant toutes les étapes de la vie, y compris la grossesse, la lactation, la petite enfance, l’enfance, l’adolescence, et pour les athlètes. ».
     

    Il est cependant nécessaire de s’alimenter de manière variée, dans le large éventail d’aliments d’origine végétale dont nous disposons, et en quantité suffisante. Aussi à veiller à ne pas manquer de vitamine B12, essentiellement présente dans les produits d’origine animale dont il convient de se passer. Elle est indispensable à diverses fonctions vitales de l’organisme, comme la protection du système nerveux ou la production de globules rouges. Aliments enrichis ou compléments alimentaires en B12 permettent d’éviter de manière satisfaisante la carence [14].

    Viande et produits laitiers mettent en danger notre santé. Adopter un régime végétalien, c’est se donner les chances d’une longévité optimisée.

    « Rien ne pourra être plus bénéfique à la santé humaine ni accroître les chances de survie de la vie sur la Terre, qu’une évolution vers un régime végétarien. » -Albert Einstein, La Cité d’Ayuthaya

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  • Sources

    [1] « Eating Meat : A Little Doesn’t Hurt, » Elizabeth Somer ,WebMD,1999. [2] “ The Power of Your Plate”, Neal Barnard, M.D Book Publishing Co, 1990. [3] “ The Food Revolution”, John Robbins, Conari Press,2001. [4] – Worldwide Annual Meat Consumption per capita 2011, FAO, 2014. Food Supply, Livestock and Fish Primary Equivalent, Meat. Food Supply Quantity (kg/capita/yr). – FranceAgriMer, Données et bilans, Consommations des produits carnés en 2014. [5] Le LT, Sabaté J. Beyond meatless, the health effects of vegan diets: findings from the Adventist cohorts. Nutrients. 2014;6(6):2131–47. [8] Phillips, R. » Coronary Heart Disease Mortality among 7th-Day Adventists with Differing Dietary Habits ; American Journal of Clinical Nutrition” 31, R.Phillips (1978). [9] « Position of the American Dietetic Association and Dietitians of Canada : Vegetarian Diets », Ann Mangels, Virginia Messina, and Vesanto Melina, Journal of the American Dietetic Association, Jun. 2003. [10]Kahleova, H.; Tura, A.; Hill, M.; Holubkov, R.; Barnard, N.D. A Plant-Based Dietary Intervention Improves Beta-Cell Function and Insulin Resistance in Overweight Adults: A 16-Week Randomized Clinical Trial. Nutrients 2018, 10, 189. [11] “Dr. Attwood’s Low-Fat Prescription for Kids”, Charles Attwood, New York : Penguin Books, 1995. [4] www.pcrm.org/ [5] Rapport du World Cancer Research Fund et de l’American Institute for Cancer Research « Food, Nutrition, and the Prevention of Cancer » 1997. [5] CANCER EPIDEMIOLOGY, BIOMARKERS AND PREVENTION, vol. 13, n° 10, 2004. [6] Brochure « Nutrition et prévention des cancers] 2009. [7] « Le lait est-il bon pour la santé ? », Ania Nusbaum, Le Monde.fr, 12/02/15. [12] « Industrial livestock production and global health risks », Otte, Joachin, David Roland-Holst, Dirk Pfeiffer, Ricardo Soares-Magalhaes, Jonathan Rushton, Jay Graham, et Ellen Silbergeld. 2007. Pro-Poor Livestock Policy Initiative Research Pro-Poor Livestock Policy Initiative Research Report. Rome, Italy: FAO. [13] « Le triomple des bactéries » A. Andremont et M. Tibon-Cornillon, 2006. [14] « Résistances aux antibiotiques : le cri d’alarme des experts de David Cameron », Le Généraliste, [Internet] : http://www.legeneraliste.fr/actualites/article/2014/12/15/resistances-aux-antibiotiques-le-cri-dalarme-des-experts-de-david-cameron_256986 . [14] Journal de l’Association Américaine de Diététique